Parmi les sources de financement, les policiers soulignent l'existence de prêts personnels, mais ils s'attardent surtout sur les associations créées par Dray lui-même et dont le désordre de comptabilité avait déjà été mis en avant.
Les mouvements financiers entre la Fidl (syndicat lycéen),
Les Parrains de SOS-Racisme et deux des proches de Dray sont relevés et analysés d'une façon chronologique. Une somme d'environ 350 000 euros est concernée entre 2005 et 2008. Là encore, le soupçon d'un système institutionnalisé est mis en avant. Dans leur rapport de synthèse, les policiers relèvent que «certaines sommes encaissées (par l'un des proches de Dray) ont été suivies d'un décaissement au profit» de l'élu PS.