Un port sec de Barcelone à l'étude ? Après la décision d'agrandir le chantier de transport combiné rail - route de Saint-Charles, des études sont en cours afin de le renforcer par une zone pouvant servir de "port sec" à Barcelone.
Des propriétaires fonciers de Toulouges ont été consultés par la mairie de la ville qui est en train de procéder à une révision du Plan local d'urbanisme (PLU) afin de connaître leurs intentions sur des parcelles situées près de Saint-Charles.
On précise à Toulouges que "c'est l'agglomération de Perpignan qui a demandé la constitution d'une réserve dans le but de réaliser une zone économique près de Saint-Charles. La consultation a pour but de ne pas mettre en péril l'avenir d'éventuelles activités agricoles". |
--- |
Nous assistons sur les villes de Montpellier et de Nimes à des investissements considérables pour dévier d’une part la circulation des trains, surtout des trains de fret et d’autre part pour supprimer les gares de triages qui servent très souvent aussi de zone de stockage de produits dangereux au cœur des villes. Pourquoi ces villes ont pris une telle décision ? Tout simplement les riverains aspirent à vivre sereinement, le bruit est maintenant identifié comme un facteur d’inconfort dans la vie quotidienne et d’autre part, a une incidence sur la santé de l’homme. La deuxième raison tient aux produits transportés et stockés qui présentent l’inconvénient d’être dangereux pour la sécurité de l’homme et présentent d’importants risques de pollution. Leur décision est donc logique, sage, respectueuse des riverains et des habitants de ces villes. Nous ne pouvons qu’encourager de telles initiatives et y souscrivons pleinement. En ce qui nous concerne le port sec, appelé des vœux de l’ensemble des acteurs politiques et économiques de l’agglomération, s’il présente un réel intérêt économique, s’inscrit dans une logique peu compréhensible quant à sa localisation pour les éléments de bruits et des risques de pollution qu’il engendre. Créer au cœur de l’agglomération de Perpignan une telle infrastructure va à contre sens de ce que les villes déjà expérimentées repoussent. Nous créons des infrastructures routières pour tenter de fluidifier les circulations des habitants intra-agglomération et dévions toutes les circulations de transit. Le fonctionnement du port sec, génèrera un flux important de camions qui en sus circuleront 24/24 heures au cœur de l’agglomération. Ils viendront perturber et influenceront négativement sur toutes les infrastructures routières qui sont créées pour fluidifier nos déplacements, domicile-travail, travail-commerce, domicile-commerce. En outre cela va générer un accroissement du trafic ferroviaire dans l’agglomération, donc accroissement du bruit. La localisation sur la commune de Toulouges, si elle s’inscrit parfaitement dans une logique de regroupement des infrastructures déjà en place, est un non sens parfait. Pourquoi ? Un port sec, c’est une activité fort bruyante et ce 24/24 heures. C’est une activité qui présente de véritables risques de pollution en raison des produits chimiques qui sont stockés et d’autre part lors des manipulations et transbordements. Notre commune est sous le vent dominant. Ce qui a comme inconvénient majeur de porter le bruit sur la totalité de la commune et d’autre part les vents propageront les odeurs nauséabondes des produits chimiques qui s’échappent régulièrement des wagons avec ses conséquences sanitaires.En cas d’accident, rien ne pourra arrêter la propagation chimique en direction de notre commune. En outre, le PLU sur la commune de Toulouges en cours de révision, prévoit la mise en place, à proximité du port sec, de la construction et une densification de l’habitat sur une zone comprise depuis la Basse jusqu’à Toulouges avec cerise sur le gâteau, la mise en place d’un nouveau groupe scolaire. Il est donc évident que la mise en place du port sec, engendrera des risques pour toute ces nouvelles constructions voir même obligera la commune à réviser ses ambitions de construction dans ce secteur. Nous pouvons, sans faire de grandes perspectives, voir dans un futur très proche, une nouvelle extension du port sec qui ne sera séparé de l’habitat que par la Basse. Si nous conservons un peu de respect pour les habitants de Toulouges, le principe de précaution devra s’appliquer. Le port sec ne peut pas s’installer à Toulouges en raison du risque sanitaire et même des risques sanitaires encourus par les Toulougiens qui sont sous les vents dominants. Espérons que le principe de précaution sera plus fort que les sirènes du monde économique. Le port sec peut-être installé ailleurs, dans la zone nord de l’agglomération ou des terrains sont libres, à proximité de l’échangeur autoroutier de Perpignan Nord, à proximité de la voie de chemin de fer. Cela aurait l’avantage d’éviter le transit routier dans l’agglomération et ensuite de connecter, dans le futur les deux réseaux de chemin de fer, à savoir la voie LGV (Perpignan-Montpellier et la voie actuelle). Une fois le barreau LGV, Perpignan Montpellier mis en circulation aucun train de marchandise ne transiterait par Perpignan. Nous devons ouvrir le débat, il est fort étonnant que celui-ci ne soit pas encore ouvert par les autorités locales. Nous sommes tous concernés par les aménagements futurs. Michel GAILLARD adihtc collectif NON àla THT OUVRONS LE DEBAT : LES AUTRES AVIS SUR CE SUJET SONT LES BIENVENUS -merci - Décidément, avec la simple voie du TGV, nous allons de surprise en surprise...On nous a d'abord ajouté une ligne de frêt et maintenant carrément un port sec sur une trentaine d' hectares. Maintenant, on a peur de ce qui peut encore nous arriver. ENTRIALGO Jose Notre lecteur n'est pas le seul dans ce cas Retour à la page d'accueil |
--- |